Communication national du SNU
Le BLOG de la classification
Le SNU met à votre disposition le BLOG de la classification :
ICI.
Pourquoi le SNU refuse de signer l'accord, et s'y oppose : Là.
4 Aout TRACT CLassification / Congés de formation syndicale d'octobre 14.
CLASSIFICATION DES EMPLOIS : OU EN SOMMES-NOUS ?
Suite à nos mobilisations, la Direction a du faire une légère inflexion de ses positions, notamment en détendant le calendrier des négociations, évitant ainsi le risque de bâcler une négociation capitale.
Néanmoins sur une partie des autres revendications la Direction n'a pas ou peu avancé:
Un budget qui reste contraint et très limité ne valorisant toujours pas les efforts réalisés par les agentEs depuis la fusion !
Un projet de repositionnement à l'instant T qui ne tient toujours pas compte de l'ensemble des expériences et compétences acquises !!
Un projet de grille à minima et pas à la hauteur des attentes des personnels de Pôle emploi !!!
Aucune automaticité qui puisse garantir un véritable déroulement de carrière.
Cependant, nos propositions de rédaction des niveaux de classification ont été prises en compte, la direction a déjà intégré des amplitudes plus valorisantes pour certains emplois et réfléchit pour d'autres. Le SNU a proposé une fiche d'emploi de "chargée/chargé de développement emploi" qui est à l'étude par la DG et qui permettrait une progression de carrière pour les conseillères et conseillers ainsi qu’une valorisation de l'expérience des chargées et chargés de projet emploi. Comme dans toutes négociations, des avancées existent, mais elles restent très largement insuffisantes.
RENDEZ-VOUS
ET DANS NOS FORMATIONS SYNDICALES D’OCTOBRE :
A CHAUMONT, TROYES ET REIMS !
&
Infos : Inscription :
www.laclassificationpourlesnuls.fr SNU-CFS-Classifications-06-10-CHAUMONT.pdf
SNU-CFS-Classifications-07-10-TROYES.pdf
SNU-CFS-Classifications-14-10-REIMS.pdf
4 aout 2014.
Communiqué CGT FO SNU 17 juillet 2014
Communiqu---SNU-CGT-FO-Classification-17072014.pdf
Communiqué CGT FO SNU
Ce 17 juillet 2014, jour d’une nouvelle séance de négociation de la "Classification", les organisations syndicales de PE (CGT, SNU, FO, CFDT) constatent que la négociation peine à démarrer. Force est de constater également que l’importante mobilisation du 19 juin dernier a infléchi le positionnement de la Direction.
Pour autant et comme elle l’indiquait clairement dans ses communiqués précédents cette date, la DG reste encore trop sur le champ de la « concertation » plutôt que sur celui de la « négociation ». A ce jour, nos revendications sont encore loin d’être satisfaites.
Pour les OS ci-dessus mentionnées la vigilance des personnels reste tout à fait nécessaire, en effet la version 0 du projet d’accord (« V0 ») proposée par la DG n’est pas acceptable.
Nous réaffirmons ce que nous avons revendiqué lors de notre appel à mobilisation le 19 juin dernier, parce que seule la prise en compte de ces revendications permettra la sauvegarde des intérêts des agents de Pôle Emploi.
- Un positionnement qui assure à chacune et chacun de trouver la reconnaissance de ses qualifications, de ses expériences et de ses expertises
- Parce que nous voulons une réelle prise compte de la valeur de nos métiers qu’exigent, tant la configuration de Pôle emploi que les services à rendre aux usagers.
- Une grille de classification des emplois claire permettant à chaque agente et agent des possibilités de progression et de mobilité professionnelle,
- Parce qu’il nous faut des définitions de classement des emplois et des métiers précises, et des positionnements de ces derniers dans une grille simple et lisible, et opposable à toute et tous en toute clarté.
- Parce qu’il nous faut un mode opératoire (re)positionnant les agentes et agents dans cette grille de manière incontestable en garantissant la préservation de leurs intérêts.
- Un véritable déroulement de carrière garanti à l’ensemble du personnel
- Parce que nous exigeons que les agentes et agents progressent dans leur parcours professionnel par une promotion qui prenne en compte leur expérience, l’évolution des qualifications, la formation…
- Un budget compatible avec les enjeux de cette négociation.
La Direction Générale ne peut pas rester figée sur ses propres objectifs, tels que la limite budgétaire restrictive, ou bien encore l'allongement des « potentialités » de carrière avec multiplication de petit « sauts » pour aboutir aux mêmes résultats qu'aujourd'hui mais dans des délais plus longs...
Une chose est certaine : pour nos organisations syndicales ce n'est qu'avec l’ensemble des agentes et agents mobilisés que nous ferons évoluer leurs droits à travers cette négociation.
Aucun doute ne doit subsister, les organisations syndicales ci-dessus veulent aboutir. Mais elles ne lâcheront pas la proie pour l’ombre, le texte final doit satisfaire les revendications des agentes et agents.
Après 5 jours de grève : 4 CDI et 1 CDD pour Paris Laumière!
Tenacité et solidarité : La lutte finit par payer !
"Rejoints mardi 24 juin par des collectifs de chômeurs, précaires, agent-es de Pôle emploi, intermittent-es et intérimaires, ils ont décidé de s’inviter à la Direction générale de Pôle emploi.
Bilan victorieux : la Direction a cédé et accorde quatre postes en CDI et un poste en CDD.
Il aura fallu ce cinquième jour de grève, le soutien des collectifs solidaires du mouvement et l’occupation de la Direction générale de Pôle emploi pour qu’enfin des propositions soient faites aux agent-es grévistes.
Ces derniers demandaient que les 8 postes en CDI prévus à la création de l’agence soient enfin pourvus. Devant la détermination des agent-es en grève, ce sont 1 poste en CDI en juillet, 3 postes en CDI en octobre et 1 poste en CDD fin juin qui ont été accordés.
La Direction a plié. Elle tente de faire croire maintenant que ces postes étaient prévus de longue date. Bizarre qu'ils ne nous en aient parlé qu'au bout du cinquième jour de grève avec occupation de la DG et soutien des intermittents et pas avant !
On a fait plier la Direction !!!"
Pôle-emploi paye enfin sa politique de précarité.
SNU ILE DE FRANCE : Pôle-emploi paye enfin sa politique de précarité.
Après avoir enchainé des contrats aidés pendant quatre ans, notre collègue s’est vu remerciée le 31 octobre 2011. Pôle-emploi est condamné pour ses manquements quant à ses obligations d’accompagnement concernant l’aide à la recherche d’emploi. Le contrat est donc requalifié en CDI, la rupture du contrat s’analyse donc en licenciement. Et le licenciement est considéré dénué de cause réelle et sérieuse ! Pôle-emploi a été condamné à verser plus de 23 000 euros de dommages et intérêts !
Ce jugement à vocation à s’appliquer pour l’ensemble des contrats aidés de Pôle-emploi.
Le SNU s’engage à accompagner l’ensemble des collègues qui décideront de contrattaquer !
Lettre ouverte à François HOLLANDE
19 mai 2014.
Lettre ouverte à François HOLLANDE, ou comment procurer du travail à 5 millions de personnes!
à : M. François Hollande
Président de la République
Objet : Demande d'intervention Paris le 19 mai 2014 immédiate en faveur de 5 millions de chômeuses et chômeurs
Monsieur le Président de la République,
Le 7 mai dernier, lors de votre intervention sur RMC et BFM/TV, une demandeuse d'emploi de Seine-
Maritime, Mme G.V. vous a fait part de sa situation en vous posant la question suivante : « Je voudrais savoir ce que vous comptez faire pour moi, Monsieur le Président. » Vous vous êtes engagé à ce qu'une formation lui soit proposée. Vers 11h40, l'intéressée recevait un coup de fil de son agence Pôle emploi pour un RDV fixé à 14h. La Direction régionale et la Direction locale sont allées bien au-delà de votre bon plaisir, puisque deux offres d'emploi en CDI et deux offres de formation ont été proposées à Mme G.V.
Cette affaire nous amène à vous faire part de deux réflexions.
En premier lieu, le grand public est conforté dans son opinion que les personnels de Pôle emploi passent plus de temps devant la machine à café que derrière leur bureau à s'occuper des usagères et usagers. Celles et ceux qui n'en étaient pas encore convaincus sauront désormais à quoi s'en tenir.
En second lieu, c'est bien connu, à Pôle emploi, nous regorgeons d'offres d'emploi de qualité et bien payées et de formations de pointe. Le problème est que nous sommes incapables de les proposer aux personnes en recherche d'emploi.
Ce mystère, également caractéristique de la défunte ANPE est non résolu depuis plus de quarante ans, malgré la succession de hauts-fonctionnaires de très haut niveau à la tête des deux Établissements. Ce qui explique le chômage massif persistant et les près de 5 millions de personnes toutes catégories confondues qui croupissent dans nos fichiers, victimes de notre incompétence notoire.
Incompétence soulignée par votre intervention décisive qui nous a permis de régler la situation de Mme G.V. en un clin d'oeil, ce que nous sommes bien incapables de faire de nous-mêmes.
Pour conclure, nous nous permettons de vous faire une proposition qui ne manquera pas, nous n'en doutons pas, de retenir votre attention :
Il vous suffirait de donner instruction à notre Directeur général, d'envoyer cinq millions de lettres à nos usagères et usagers afin que celles-ci et ceux-ci vous transmettent directement lettre de motivation et curriculum-vitae. Pour chaque personne, nous appliquerons vos instructions à la lettre.
Cette proposition gagnante-gagnante ne peut que vous séduire ! Pour nous, parce que vous allez nous permettre de nous débarrasser définitivement de cette incompétence crasse qui nous colle à la peau depuis des décennies. Pour vous, parce que vous allez enfin pouvoir procéder à l'inversion de la courbe du chômage que vous appelez de vos voeux depuis votre élection.
Bien entendu, nous vous demandons de nous transmettre la liste des usagères et usagers qui n'auraient pas fait cette démarche auprès de vous afin que nous procédions à leur radiation de la liste des demandeuses et demandeurs d'emploi. Finis coronat opus...
Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Président, nos salutations profondément respectueuses.
L'équipe du SNU Pôle emploi FSU
Le SNU s'est battu, le SNU a obtenu!
Jour de carence et parts variables de la prime de fonction des agentes et agents sous statut publics : le SNU a obtenu la suppression de la discrimination au motif de l'état de santé!
L’article 105 de la loi de finances pour 2012 (sous le gouvernement Sarkozy) avait instauré un jour de carence pour les fonctionnaires (et par extension au personnel contractuel de l’Etat de Pôle emploi) en cas de maladie. Cette mesure a fortement été critiquée car elle avait pour objectif de lutter contre « l’absentéisme injustifié » (en induisant une suspicion malsaine pour toutes les absences pour raison de santé dans la sphère publique) et d’harmoniser les droits entre public et privé - en omettant de dire que dans de nombreuses entreprises privées les jours de carences sont payés par des dispositifs de prévoyance et que de fait les salarié.e.s de droit privé n’ont pas de jour de carence). De plus, le gouvernement a oublié de dire qu’il y avait des contres-parties financières pour les agent.e.s publics en perte de parts variables.
Une mobilisation payante…
En réaction à cette injustice, les fédérations de fonctionnaires ont appelé à la mobilisation le 23 octobre 2012 rappelant ainsi au gouvernement Hollande sa promesse de campagne d’abroger l’article 105 de la loi de finances pour 2012. …Mais assortie d’une contrepartie.
Ce fut une victoire : l’article 126 de la loi de finances pour 2014, et une lettre du ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique du 27 février 2014, confirment l’abrogation du jour de carence applicable au personnel public en cas de maladie. Mais, en contrepartie, la législation a assorti l’abrogation de ce jour de carence de la mise en place d’un contrôle renforcé des arrêts de travail des fonctionnaires. A ce titre, les règles en vigueur jusqu’alors dans la Fonction Publique exonérant d’obligation d’arrêt de travail les absences inférieures ou égales à deux jours sont modifiées en conséquence, alignant la Fonction Publique sur le droit commun de la justification au premier jour des arrêts de travail. A ce jour, le décret d’application n’est pas encore paru.
A Pôle emploi, le SNU a dû batailler pour faire respecter le droit des agentes et agents publics :
Au CCE du 27 janvier 2014, l’abrogation du jour de carence pour les collègues sous statut public de Pôle emploi, et ses conséquences, étaient à l’ordre du jour.
Le SNU a affirmé :
Que l’article 126 de la loi de finances pour 2014, s’impose à Pôle emploi,
Que la circulaire DAS ANPE du 07/02/1989, qui stipule dans son chapitre 1, Section IV, paragraphe 1-4-1 Congé de maladie que « en cas d’arrêt de travail pour maladie supérieur à 2 jours, l’agent doit envoyer dans un délai maximum de 3 jours un certificat médical à son chef de service, justifiant l’arrêt dès le 1er jour» était un DROIT du personnel public et non « une tolérance » comme la direction l’a trop souvent dit,
Que les collègues sous statut public n’ont jamais abusé des arrêts maladie. Le DGARH en a convenu en affirmant qu’« il n’y a pas de débat […] : les agents publics n’abusent pas des arrêts maladies ».
Le SNU est allé plus loin en exigeant qu’au-delà des 6ème et 21ème jours d’absences, l’abattement de la part variable de la prime de fonction soit supprimé !
Le SNU a informé le CCE que l’absence de présentation d’un justificatif en cas d’arrêt maladie avait une contre partie : la perte de la part variable de la prime de fonction au-delà des 6ème et 21ème jours d’absences. Ce droit avait donc une contre partie ; ce n’était pas un avantage inacceptable comme certain.e.s l’ont laissé sous entendre ! Argument supplémentaire développé par le SNU : toute sanction financière pour raison de maladie est formellement interdite. Or avec les nouvelles dispositions tirées de l’article 126 loi de finances 2014, les modalités spécifiques à Pôle Emploi de suppression de PVM aux 6ème et 21ème jour de maladie s’avèrent des sanctions financières condamnables devant les juridictions compétentes.
Dès le 1er mai 2014 les règles suivantes s’appliqueraient pour les agentes et agents publics :
Conformément à l’instruction n°2014-20 du 6 mars 2014, « toute absence pour cause de maladie des agents publics de Pôle emploi devra être justifiée par un certificat médical précisant la durée de l’arrêt de travail prescrit. Ce certificat devra être transmis dans les 48 heures à Pôle emploi »,
Conformément à la décision DG n°2014-52 du 24 mars 2014, « les absences régulières pour motif médical n’entraînent pas d’abattement de la part variable de la prime de fonction instituée au bénéfice des agents mentionnés à l’article 1er du décret n° 2004-386 du 28 avril 2004 susvisé ».
Paris le 17 avril 2014
PLUS DE SENS, POUR PLUS D’HUMAIN.
Le tract à afficher : ICI
Chômage en France : A situation exceptionnelle, moyens exceptionnels
Le communiqué à imprimer : ICI
Les chiffres du chômage du mois de février ont été publiés le mercredi 26 mars 2014. On note une augmentation significative du chômage avec notamment 31500 demandeuses et demandeurs supplémentaires en catégorie A. De plus, le nombre de chômeuses et chômeurs de plus 50 ans a évolué de plus 0, 9% sur le dernier mois soit 11, 8% sur un an. L’augmentation du nombre de personnes inscrites depuis plus de 2 ans est en progression importante sur le dernier mois. Sur un an, cette progression s’élève à 16, 7% pour les celles ayant entre 2 et 3 ans d’inscription et à 17, 9% pour celles ayant plus 3 ans d’inscription.
D’ores et déjà, le SNU Pôle emploi FSU tient à souligner que le chômage de masse s’est enraciné dans notre pays avec un nombre croissant de précaires et notamment 53% de demandeuses et demandeurs d’emploi sans indemnisation. La politique du gouvernement, et son indigence quant aux politiques de l’emploi, ne permettront pas d’endiguer ce fléau.
Dans ce contexte dégradé, la convention assurance chômage prévoit une augmentation des cotisations des intermittent-te-s de 2, 8% et plus largement des droits encore plus restreints pour l’ensemble des demandeuses et demandeurs d’emploi ; alors que dans le même temps, le patronat obtient du gouvernement des baisses de charges sans précédent et sans aucune contrepartie. Pour le SNU Pôle emploi FSU, le gouvernement ne doit pas agréer une convention génératrice de régression sociale. Cette atteinte aux droits des demandeuses et demandeurs d’emploi revêt plusieurs formes : dans le cadre du projet Pôle emploi 2015, quelques régions expérimentent la mise en place de plateforme de contrôle de la recherche d’emploi. Quel est l’intérêt de telles plateformes, en période de chômage structurel si ce n’est de réduire encore un peu plus les droits des personnes privées d’emploi rémunérateur et pérenne, et faire planer sur leur tête une épée de Damoclès ? Un tel dispositif vise à contraindre les populations les plus fragiles à accepter n’importe quelle proposition d’emploi sous peine de voir la suppression de leurs allocations chômages. A nos yeux ce dispositif expérimental est condamnable dans une période où les propositions d’emploi se raréfient et que le chômage explose. Nous demandons immédiatement l’arrêt de ces expérimentations.
Pour nous, les effets de la crise sont durables, ce qui nous amène à revendiquer un plan d’urgence autour d’une conférence sociale consacrée au chômage et à la lutte contre les exclusions.
Nous demandons :
L’instauration d’une indemnité exceptionnelle de crise pour permettre à toutes les demandeuses et demandeurs d’emploi en fin de droit de ne pas tomber dans l’exclusion sociale
La mise en place d’un fond social exceptionnel pour que Pôle emploi puisse répondre aux besoins sociaux urgents L’abandon immédiat de l’offre raisonnable d’emploi de l’ère Sarkozy.
PLUS DE SENS, POUR PLUS D’HUMAIN.
Le SNU Pôle-emploi FSU
Paris, le 28 mars 2014.
Pacte de "responsabilité : Lettre au Président de la République
Président de la République
Palais de l’Elysée
55 rue du Faubourg Saint Honoré
75008 Paris
Les Lilas le 12 mars 2014
Monsieur le Président de la République,
La FSU considère que le Pacte de responsabilité que vous avez décidé, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répond d’une logique inacceptable d’austérité et attaque inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent. Les organisations patronales disent attendre aujourd'hui l'engagement des pouvoirs publics pour juger de l'efficience de ce pacte. Ainsi les évolutions actuelles ne font que confirmer nos craintes. Rien ne garantit aujourd'hui que les marges que vous avez annoncées vouloir redonner aux entreprises seront utilisées pour relancer l'emploi et les investissements.
A la suite de votre annonce du mois de janvier concernant ce pacte, la FSU a adressé une lettre ouverte à tous les agents de la fonction publique, dans laquelle elle s'inquiète des conséquences budgétaires du pacte de responsabilité sur la Fonction publique et plus globalement sur les services publics.
Vous le savez, la Fonction publique et ses agents n'ont pas été épargnés ces dernières années : réduction massive d 'emplois, restructuration des services au seul motif des réductions budgétaires, réduction des missions, gel des salaires...Toute nouvelle baisse des dépenses publiques sera source d'une nouvelle dégradation des services rendus aux usagers ainsi que de celles des conditions de travail et des rémunérations des agents.
La FSU conteste les retombées prévisibles de ce pacte et en cela n'accepte pas cette nouvelle baisse des dépenses publiques qui affaiblira encore l'action de l'Etat et des pouvoirs publics garants d’une égalité d’accès aux droits sur l'ensemble du territoire.
La FSU est convaincue que l’Etat doit pouvoir fonctionner mieux, au moment où d'une part doivent s'ouvrir les discussions puis les négociations dans la Fonction publique sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations des agents de la fonction publique, et au moment où d'autre part de nouvelles politiques publiques se mettent en place (formation professionnelle, adaptation de la société au vieillissement de la population, refondation de l’École...), il est clair que réformer la Fonction publique nécessite des moyens importants.
Les agents de la Fonction publique ont besoin d’une juste reconnaissance de leur travail, de leur engagement au service de l’intérêt général et ne peuvent attendre plus longtemps que soit mis fin à la baisse régulière de leur pouvoir d'achat et au gel de leurs salaires. Ils attendent également que s'ouvrent des négociations pour la revalorisation et la reconnaissance de leurs qualifications.
La FSU tient à savoir dès à présent comment le gouvernement compte financer ce pacte de responsabilité en dehors d’une réforme fiscale plus juste et plus solidaire. L’hypothèse par exemple d'un transfert de charge sur les cotisations sociales inquiète fortement la FSU quant à ses conséquences en termes d’affaiblissement des financements des politiques de solidarité.
Dans la période de crise actuelle, il ne s'agit pas, pour la FSU, d'opposer la nécessité de la relance de l'emploi dans le secteur privé au bon fonctionnement de la Fonction publique. Au contraire les deux sont liés. Or, les discussions et discours actuels autour du pacte de responsabilité se font au détriment de la fonction publique. Il est grand temps d'affirmer que les services publics, la fonction publique comme les entreprises, sont créateurs de richesses et participent au développement de l'activité et de l'attractivité de notre pays. Il s'agit alors de tout mettre en œuvre pour permettre une réelle relance de l'activité économique de notre pays tout en préservant sa cohésion sociale.
Pour toutes ces raisons, la FSU appelle les agents de la fonction publique, au côté des salariés du privé, à être en grève le 18 mars prochain.
La FSU, qui n'a pas encore été entendue par votre gouvernement sur ce sujet, tient par ailleurs à pouvoir être informée des mesures concrètes que vous envisagez et à pouvoir donner son analyse sur ce sujet déterminant pour l'avenir économique et social de notre pays.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de mes salutations respectueuses.
Bernadette Groison
Secrétaire Générale de la FSU --
Négociation Classification : LE BRAS DE FER CONTINUE
3 mars Le tract du SNU National : LE BRAS DE FER CONTINUE - ICI
Nous pensons qu’il faut d’ores et déjà se mettre en ordre de bataille si nous voulons une classification à la hauteur de l’enjeu et une augmentation des salaires pour toutes et tous.
Afin de permettre à chacun-e de comprendre et de s’informer au mieux le SNU lance :
‘ LA CLASSIFICATION POUR LES NULS ’
NAO 2014 : le SNU signe
Négociation salariales :
Le SNU signe l’accord.
La Direction Générale vient de proposer aux organisations syndicales représentatives dans la branche de Pôle emploi, un accord portant sur l’augmentation des salaires des personnels de droit privé. Cet accord que le SNU vient de signer prévoit :
Une augmentation de 5,22 % de la partie fixe au 1er janvier 2014 : la partie fixe du salaire passe de 285,1004€ à 300€,
Une augmentation de 0,4% du point salaire au 1er janvier 2014 : la valeur du point salaire passe de 7,7303€ à 7,7612€.
L’augmentation sera effective retro- activement (avec rappel de janvier et février) sur le salaire de Mars 2014.
Une augmentation du ticket restaurant qui passe de 8,81€ à 8,88€ pour tout le personnel au 1er mars 2014.
L’accord NAO cette année porte sur une augmentation générale des salaires. Ce qui pour nous va dans le bon sens et répond à notre revendication centrale d’avoir une augmentation de la partie fixe pour agir prioritairement sur les bas salaires.
Pour le SNU, ce n’est pas suffisant !
Le SNU n’oublie pas que pendant trois longues années, il n’y a eu aucune augmentation générale des salaires pour le personnel de droit privé,
Le SNU n’oublie pas qu’une autre partie du personnel existe. Des mesures salariales concrètes doivent être prises pour le personnel sous statut public car cela fait maintenant 5 longues années qu’il n’a aucune augmentation salariale. Des solutions existent et nous les ferons valoir auprès de la DG.
Pour le SNU, la direction générale doit apporter une réponse salariale digne de ce nom à TOUS les personnels, sans laisser qui que ce soit au bord de la route.
Le SNU ne lâchera rien !
Paris le 19 février 2014
Portes ouvertes sur la négociation s/la Classification
Le Tract ICI.
Le SNU a créé un blog sur le sujet :
‘ LA CLASSIFICATION POUR LES NULS ’
http://www.laclassificationpourlesnuls.fr
17/02/14.
NAO 2014
TRACT n°1
Négociation salaires
Un an après, les masques tombent !
Chaque année, se tient une négociation que nous attendons toutes et tous: la négociation annuelle obligatoire (NAO), appelée aussi négociation salaire. En 2013, aucun accord n’a été trouvé entre DG et syndicats.
En 2013, le SNU affirmait que « la proposition de la DG est particulièrement scandaleuse : L’octroi d’une prime ne peut se substituer à la NAO »
Nous allions même plus loin en écrivant que « si la DG, comme elle le prétend, a mis de l’argent de côté pour verser une prime ponctuelle à chaque agent, qu’elle le fasse ! Mais cela n’a rien à voir avec la NAO. La négociation annuelle obligatoire a pour objet de déterminer l’augmentation générale des salaires par un accord avec les organisations syndicales ».
Les faits nous donnent raison !
Nous avons découvert que la DG a décidé unilatéralement de porter le taux de promotion en 2013 de 0,8% à 1,3% de la masse salariale. C’est ce que nous a concédé le DGARH en réunion en affirmant qu’ « en cours d’année nous avons décidé d’augmenter ce budget promotion en le portant à 1,3%. C’était une décision unilatérale de la DG. Il y a eu 0,5% de ce budget qui a été fléché sur des primes (cela représente 12 millions d’euros) ».
La DG a versée unilatéralement et sans accord des OS une prime en 2013, comme nous le disions. Le SNU constate que ce versement s’est opéré dans la plus grande des opacités y compris pour les bénéficiaires (primes versées aux cadres managers de 700€ à 4000€ fin 2013 par exemple)!
Augmentation Générale des salaires dès 2014
La DG propose 1%
A la 1ère séance de négociation, la DG a proposé une augmentation de salaire annuelle correspondant à 1% de la masse salariale (à peu près 30 millions d’euros brut, ce qui représente pour 50000 agent-es une moyenne de 600€ d’augmentation annuelle et pérenne). Cette augmentation sera à ventiler soit sur la partie fixe, soit sur la valeur du point salaire, soit sur la valeur faciale du titre restaurant (0,07€ de plus pour atteindre le butoir fiscal), soit sur les 3 à la fois.
Pour le SNU, cette proposition à l’inverse de celle de l’année dernière, va dans le bon sens même si nous pensons que la DG peut encore aller plus loin.
Pour le SNU, un effort particulier doit être fait sur les bas salaires. C’est pour cela que nous revendiquons une augmentation conséquente de la partie fixe.
Prochaine séance de négociation le 7 février. Le SNU vous tiendra informé-es.
Paris le 5 février 2014