SNU pole-emploi FSU CA

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Santé et conditions de travail


L'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

Lien utile : L'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail

Des textes, des films, des liens, des outils. Site à explorer... ICI

Avec un chapitre sur les Risque psychosociaux. .

 

En octobre la semaine européenne pour la sécurité et la santé au travail et fait partie de la campagne 2014 2015 : lieux de travail sains. Pour cette semaine l’accent sera mis sur la sensibilisation à la gestion du stress et des risques psychosociaux au travail.

A suivre.


28/07/2014
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L'AVFT en difficulté

LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES OU LE TONNEAU DES DANAIDES
L’AVFT N’OUVRIRA PLUS DE NOUVEAUX DOSSIERS JUSQU’A CE QU’ELLE LE PUISSE A NOUVEAU

le 24 mars 2014

Le 7 mars est parue une enquête IFOP/Défenseur des droits consacrée au harcèlement sexuel au travail. Elle révèle que 20% des femmes actives ont été victimes de harcèlement sexuel au cours de leur carrière professionnelle. La dernière tranche d’âge interrogée, les 50-64 ans, disent pour 28% d’entre elles avoir été victimes de ces agissements dans leur vie professionnelle.

C’est donc plus d’un quart des femmes actives françaises, qui, en fin de carrière, a été confronté à cette réalité.
Cette proportion est comparable à la proportion de femmes déclarant avoir été victimes de violences au sein de leur couple.

Mais tandis que les victimes de violences conjugales bénéficient d’un réseau d’associations qui, s’il n’est certainement pas encore suffisant, permet toutefois un maillage territorial, l’AVFT est la seule association française spécialisée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles au travail.

La manière dont l’AVFT a choisi de réaliser son objet social a été maintes fois décrite(1).

Elle conjugue l’intervention aux côtés des victimes, la formation des professionnels, l’analyse (critique) du droit, de la jurisprudence, du système judiciaire, et un retour constant d’expérience et d’analyses vers « le législateur » et les artisan.e.s des politiques publiques de lutte contre les violences faites aux femmes, qui prend la forme, tout au long de l’année, de rendez-vous, de réunions et d’auditions au sein de différentes instances. Cette dernière activité a fortement augmenté au cours des dix dernières années(2).

De même, la volonté grandissante de l’association de faire bénéficier au plus grand nombre sa connaissance de la réalité des procédures, des procès, des décisions rendues s’est traduite par une augmentation conséquente du nombre de publications. Cette exigence a intensifié la charge de travail sur chaque procédure.

A la demande des professionnels concernés, le nombre de formations, de sensibilisations, de participations à des colloques et des conférences a été multiplié. Si cela ne peut qu’être satisfaisant, nous ne voyons pas (encore) les effets tangibles de ce transfert de compétences et de connaissances puisque les femmes victimes saisissent toujours davantage l’AVFT.

Enfin, l’intervention de l’AVFT aux côtés des victimes ne se limite pas à la mise en place d’une écoute, d’une orientation ou de l’information juridique.

Nous intervenons pas à pas aux cotés des victimes :
- recueil des faits et reconstitution de leur chronologie,
- rassemblement des éléments de preuve que possède la victime et recherche d’autres éléments (attestations des collègues, certificats médicaux...),
- mise en contact avec d’autres professionnel.les,
- recherche d’une prise en charge médico-psychologique adaptée,
- le cas échéant, co-saisine du Défenseur des Droits,
- recherche d’avocat.e,
- constitution le cas échéant du dossier d’aide juridictionnelle,
- rédaction d’une demande de protection fonctionnelle, d’une lettre à l’employeur, d’une lettre au procureur,
- correction des lettres rédigées par les victimes elles-mêmes,
- alerte des institutions représentatives du personnel,
- recherche d’un conseiller du salarié pour accompagner les victimes à un entretien préalable à une sanction ou un licenciement,
- recherches juridiques,
- parfois, rendez-vous avec l’employeur, les élu.es du personnel
- nombreux mails ou appels téléphoniques pour tenir les victimes informées de l’avancée des démarches,
- contacts très chronophages avec les journalistes qui s’intéressent aux procédures,
- alerte des pouvoirs publics sur certains dossiers,
- interventions volontaires devant le Conseil de prud’hommes,
- constitutions de partie civile au pénal,
- rédaction d’un bilan analytique des procédures etc(3).

Une illustration sur un « dossier » est consultable ici.

Nous avons à plusieurs reprises tenté de mettre à disposition des victimes des livrets pour les guider dans leurs démarches, un mode d’emploi pour constituer leurs dossiers, des modèles de lettres à adapter à leur situation particulière...

Rien de tout cela ne fonctionne de manière satisfaisante(4). La masse d’informations à assimiler, la quantité d’obstacles à surmonter, la forte technicité des démarches, le nombre de paramètres à articuler et la dégradation de l’état de santé physique et psychique des victimes ne permet pas à la plupart d’entre elles d’affronter seules les différentes étapes de la dénonciation des violences.

L’AVFT étant de compétence nationale, cette intervention nécessite de nombreux déplacements. Environ un tiers des rendez-vous organisés avec des victimes n’ont pas eu lieu dans les locaux de l’AVFT, mais en dehors de la région parisienne(5).

Cette intervention est lourde, souvent complexe, mais indispensable. C’est à ce prix que les femmes victimes de violences sont en mesure d’exercer leurs droits, dans un système où les institutions de l’Etat faillent à répondre à leur légitime attente de justice, et dans lequel elles sont souvent les seules à se battre pour que le trouble à l’ordre public soit sanctionné.

S’il est certain que le/la bon.ne avocat.e change considérablement la donne dans ce type de procédures, nous n’avons pas le même rôle. Les avocat.es de confiance avec qui nous travaillons - ils et elles se reconnaîtront - et qui ont notablement tranquillisé le parcours des victimes ces dernières années(6), sont à la fois rares et peu favorables à se passer complètement d’une alliance avec l’AVFT dans les procédures relatives à des violences sexuelles en milieu professionnel.

Nous pourrions associer des bénévoles à l’action de l’AVFT, mais force est de constater qu’il est très difficile de transférer suffisamment de compétences(7) à une bénévole présente de manière intermittente pour qu’elle puisse prendre le relais sur l’intervention aux côtés des victimes. Cela aussi, nous l’avons vainement tenté(8).

Salariée ou bénévole, l’équipe de l’AVFT n’a de toute façon pas vocation à grossir outre mesure(9).

Le problème n’est en effet pas que nous ne soyons pas assez nombreuses pour répondre à toutes les sollicitations mais qu’il y a trop d’agresseurs et donc trop de victimes(10) .

Du reste, la taille réduite de l’équipe qui décline au quotidien les missions de l’AVFT, composée de cinq salariées depuis dix ans, fait sa force en ce qu’elle permet en temps réel un partage de réflexion, de valeurs, de pratiques, de connaissance, de savoir-faire, bénéfique à la réalisation de nos objectifs.

Cet équilibre est toutefois affecté par l’intarissable accumulation de nouvelles dénonciations de violences sexuelles par des salarié.es, dans toute la France, DOM-TOM compris, qui saisissent jour après jour l’AVFT.

Cette accumulation retentit aussi sur la santé des salari.é.es de l’association.

Nous ne transigerons pas sur la qualité de notre travail au profit de la valorisation d’un « flux de victimes » auxquelles nous n’apporterions aucun soutien objectivable et mesurable.

C’est la raison pour laquelle nous n’ouvrirons plus de nouveaux dossiers jusqu’à ce qu’il soit matériellement possible de le faire à nouveau. L’accueil téléphonique sera fermé pendant trois semaines à compter du 24 mars, afin de résorber des urgences sur les dossiers déjà ouverts.
Une telle décision n’a pas été facile à prendre car nous savons qu’elle aura un impact sur les victimes auprès desquelles nous ne pourront pas intervenir de manière aussi approfondie que nous le souhaiterions.

La semaine dernière, nous en avons fait part pour la première fois à une victime qui nous saisissait, sur les recommandations de ses médecins. Tout en se montrant compréhensive, elle s’est dite « désespérée », l’AVFT représentant pour elle « sa dernière bouée de sauvetage ».

La responsabilité de cette réalité est à rechercher du côté de l’Etat, des entreprises et administrations, et des hommes.

Sophie Péchaud
Présidente

 

Aller sur son site : ICI.


24/03/2014
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INFORMATION : AMAE pour les actives et actifs, ainsi que les sortantEs du SPE :

INFORMATION : AMAE pour les actives et actifs, ainsi que les sortantEs du SPE - Une nouveauté

AMAE

L'association mutualiste des anciens de l'emploi a été créée le 7 novembre 2011. Son objectif premier est de proposer à ses membres une couverture complémentaire santé accessible à toutes les anciennes et tous les anciens salariés des services de l'emploi, quelle que soit leur situation : retraité-e, salarié-e dans un autre organisme ou entreprise, licencié-e, chômeuse, chômeurs.

CONTRATS "DEPENDANCE" ET "FRAIS D’OBSEQUES" ouverts aux actives et actifs.

L'AMAE vous offre la possibilité de vous assurer pour vous prémunir financièrement contre la perte d'autonomie, ou épargner un capital pour couvrir les frais d'obsèques qu'ils ne soient pas à la charge de votre conjoint-e survivant-e ou de vos enfants.

Les deux contrats, dont vous trouverez la présentation, les montants de couverture et de cotisation, ainsi que les modalités d'affiliation sur son site, ont été négociés pour tenter de répondre au mieux à vos besoins et à vos réalités financières :

* CONTRAT "DEPENDANCE" : il est accessible jusqu'à 75 ou 77 ans suivant l'option que vous choisissez (dépendance totale ou dépendance partielle) et est ouvert à toutes les personnes travaillant ou ayant travaillé dans les services de l'emploi.
Ouvrez la page : "Dépendance" pour trouver la présentation de la proposition.
Le montant de la rente mensuelle à laquelle vous pouvez souscrire varie de 300€ à 2500€. Pour calculer votre cotisation mensuelle, prenez le "barème" et multipliez le montant indiqué par la valeur de la rente choisie : par exemple pour une rente de 700€, multipliez par 7.
Si vous voulez souscrire à ce contrat pour vous ou votre conjoint-e, vous devez être adhérent-e de l'AMAE (bulletin d'adhésion)
Remplissez le bulletin d'affiliation en lui joignant toutes les pièces justificatives demandées, dont le Questionnaire médical simplifié (QMS) et renvoyez l'ensemble du dossier à MUTEX.

* CONTRAT "FRAIS D'OBSEQUES" : il peut être souscrit à partir de 40 ans et jusqu'à 84 ans. Deux formules vous sont proposées : constitution d'un capital sur 10 ans, ou versement d'une cotisation viagère.
Ouvrez la page : "Frais d'obsèques" pour consulter la proposition et la page "barème" pour le montant des cotisations mensuelles.
Vous avez le choix entre deux options :
- la constitution d'un capital pour lequel vous cotisez pendant 10 ans, qui est disponible eu terme de ces 10 ans.
- cotiser mensuellement de façon "viagère" pour le montant que vous avez déterminé, et ce jusqu'à votre décès.
Dans les deux cas le capital est égal au montant que vous avez chois et versé en cas de décès aux bénéficiaires désignés au contrat.
Si vous voulez souscrire à ce contrat pour vous ou votre conjoint-e, vous devez être adhérent-e de l'AMAE (bulletin d'adhésion) et renvoyer à MUTEX le bulletin d'affiliation accompagné des pièces fustificatives demandées.

Pour pouvoir bénéficier d'un de ces contrats, vous devez être adhérent-e de l'AMAE . Si vous êtes adhérent-e, votre conjoint-e peut souscrire un de ces contrats


03/12/2013
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Et vous, comment allez-Vous?

Mensonges institutionnels, quantophrénie, injonctions paradoxales, travail empêché, avenir incertain... Stress, arrêts maladie, décès... le bilan national de Pôle emploi est lourd.

Le SNU a décidé de lancer une grande enquête sur la santé au travail à Pôle emploi, en Champagne-Ardenne : Et vous, comment allez-vous?
Nous souhaitons cette consultation la plus large possible. Merci à vous, non seulement de compléter le questionnaire ci-joint, mais aussi de l'afficher et le diffuser largement.

 

QUESTIONNAIRE : COMMENT ALLEZ-VOUS?


20/09/2013
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Ile de France encore un suicide

En IDF, un troisième suicide en quelque mois. A pôle emploi la triste liste s'allonge.

Voici l'article de Rue 89 : Suicides à Pôle emploi en IDF

 

Le SNU pôle emploi Champagne-Ardenne présente ses condoléances à la famille et aux personnel de la direction où travaillait ce collègue.

Nous souhaitons que la lumière soit faite sur les circonstances et les motivations de ces gestes.

 

Pôle emploi poursuit ses restructurations et ses changements structurels et organisationnels permanents, broyant les êtres et les métiers. Ne restez pas dans l'isolement ! Contactez-nous : 06 25 80 02 93 (tel. perso).

 

A lire, un article assez complet :  Article d'Alternatives économiques sur le suicide et le travail

 

Pour trouver une quelqu'un a qui parler, voici plusieurs numéros d'écoute :

  • Suicide Ecoute
    01 45 39 40 00
  • Sos Suicide Phénix
    01 40 44 46 45
  • La Porte Ouverte
    0800 21 21 45
    Ou
    01 43 29 66 02 (Paris)
  • SOS Chrétiens A L'écoute
    01 45 35 55
  • 56SOS Dépression
    0892 70 12 38
  • Cap Ecoute
    Numéro National : 04 72 33 34 35
    Numéro régional
    Rhône-Alpes : 0800 33 34 35
  • Fil Santé Jeunes, numéro d'écoute, d'information et d'orientation pour les jeunes, composer le 32 24 / www.filsantejeunes.com.
  • SOS Homophobie
    01 48 06 42 41
  • SOS Violences
    0810 55 55 00
  • Maltraitance des personnes âgées et handicapées (ALMA)
    0892 68 01 18
  • Jeunes violence écoute
    0800 202 223
  • SOS femme battues
    3619

Urgences :

En cas d'urgence médicale, contactez les numéros suivants :

SAMU : 15
Police : 17
Pompiers : 18
Urgences depuis un téléphone mobile : 112

 

 


30/07/2013
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Etats généraux des Conditions de Travail

En Mars 2012 la SNU a organisé des Etats généraux des Conditions de Travail :

A lire et voir sur  le site Pôle position : Travailler sans s’abîmer

Vous y trouverez des témoignages, ainsi que le visionnage des conférences.


09/07/2013
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